Sous le haut patronnage de Joseph Deiss, président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Albert Sauteur a présenté au siège mondial de la propriété intellectuelle (OMPI), à Genève, sa découverte de la perspective binoculaire. Le discours inaugural a été rédigé par Guy Simonin, directeur scientifique au Palais de la Découverte à Paris (voir ILS ONT ECRIT...).
C’est en peignant des natures mortes, plus
précisément en scrutant l’infinie
richesse du
modèle, que l’artiste Albert Sauteur
s’est rendu
compte que l’utilisation des règles de la
perspective,
depuis la Renaissance, n’a jamais pris en compte le fait que
les
modèles des tableaux sont perçus avec deux yeux.
Etonnant
! Après avoir identifié des lignes de fuite
multidirectionnelles (convergentes, divergentes, traversantes,
parallèles), il a élaboré une nouvelle
géométrie qui correspond à la
perception
volumétrique de l’espace. La vision de
l’être
humain est binoculaire contrairement à celle de la
caméra
oscura ou toutes autres caméras, monoculaires, elles.A
première vue, seul un artiste peintre, observant des
semaines
durant une même madeleine déposée sur
les touches
d’un piano, pouvait décrypter ce
phénomène.
Très succinctement : chaque image perçue
respectivement
par chaque œil a effectivement son propre point de fuite.
Mais,
en plus, la superposition, l’imbrication de ces deux images
engendre un troisième point de fuite qui leur est commun.
L’écartement des deux points de fuite -chaque
image
perçue par chaque œil- qui correspondent aux
images
monoculaires varie en fonction de l’éloignement du
modèle tandis que le point de fuite binoculaire qui
correspond
aux images imbriquées fluctue à
l’intérieur
de ce champ au gré de la focalisation de l’endroit
observé.
Cette nouvelle appréhension de la perspective permet donc de
révéler, par la peinture, ce que
l’homme voit
réellement. De toute évidence, cette
théorie ne
trouve son application, voire son aboutissement, que si
l’image
ainsi produite est d’une saisissante
vérité. Il en
résulte des effets surprenants : des lignes droites
apparaissent
brisées, des boules de billard, rigoureusement
sphériques, se transforment en ovales en quête
d’équilibre, etc.
D’éminents spécialistes sont
d’accord pour
dire que cette découverte aurait
décontenancé
Dürer mais pleinement satisfait Vinci.
L'art de la perspective binoculaire dans "MAGAZINE de l'OMPI" : l'article.
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